La sophrologie est une discipline reconnue en France. Elle s’apparente à la méditation et à la relaxation. Très pratiquée en France, elle suscite l’engouement des adeptes de la médecine douce. Certaines personnes désirent même en faire leur métier. Aussi, la question du parcours à suivre pour devenir sophrologue se pose.
La situation actuelle de la sophrologie
Nous assistons aujourd’hui à l’expansion de la sophrologie. Nombreuses raisons expliquent ce développement. La société actuelle privilégie le bien-être de tout un chacun. Aussi, les disciplines douces comme la sophrologie trouvent facilement leur place. Pour ceux qui prévoient une reconversion professionnelle, le moment est ainsi propice pour devenir sophrologue. D’ailleurs, les autorités françaises ont reconnu la sophrologie comme une branche professionnelle à part entière. Se lancer dans ce métier constitue un pari gagnant d’autant plus que la discipline est très sollicitée par les particuliers.
La formation à suivre
Pour devenir sophrologue, il faut suivre la formation initiale de sophrologue. L’accès à ce cursus ne nécessite ni de formation ni de diplôme préalable. Une fois la formation achevée, la personne peut tout de suite exercer le métier de sophrologue. À noter que la formation complète dure 304 heures. Elle répartit sur 6, 12 ou 24 mois selon l’établissement qui la dispense. Comme tout métier, celui de sophrologue offre une possibilité d’évolution. Il faudra à cet effet compléter la formation initiale en suivant un parcours au sein des grandes écoles de sophrologie.
Les qualités personnelles à avoir
Outre la formation, il faut disposer de certaines qualités personnelles pour devenir sophrologue. Vous devez être à l’écoute des patients. C’est une des qualités les plus importantes exigées pour ce métier. Il faudra également être très attentif aux besoins du patient. Cette qualité vous permettra de bien choisir la méthode adaptée pour soigner ses maux. En général, les cours de sophrologie se déroulent en groupe. Aussi, vous devez être un bon animateur et être créatif pour attirer l’attention de l’assistance. Concernant la relation avec le patient, le sophrologue doit faire preuve de patience, de générosité et surtout d’empathie. Il doit être capable de bien communiquer avec le patient pour connaître exactement les sources de ses maux. En fait, le sophrologue doit faire en sorte que le patient lui fasse confiance. C’est la seule alternative pour que la séance de sophrologie se déroule bien.
Le cadre d’intervention des sophrologues
En général, la sophrologie s’exerce de manière indépendante. Les sophrologues disposent de leur propre cabinet ou travaillent en collaboration avec des centres de sophrologie. Néanmoins, il est tout à fait possible d’exercer le métier en tant qu’intervenant. Dans ce cas, le sophrologue travaillera avec des structures comme les associations, les entreprises, les maisons de retraite ou encore les centres de thalasso. Dans ce cas, il travaillera à temps partiel ou à plein temps pour la structure en question. Pour devenir sophrologue, il faut acquérir certaines compétences et avoir la posture professionnelle. Ceux-ci s’acquièrent dans le cadre d’un processus pédagogique rigoureux. Les formateurs combinent à cet effet des aspects théoriques et pratiques de la discipline.